auteures et auteurs / éditrices et éditeurs / comédiennes et comédiens / musiciens et musiciennes / enfants / adultes / professionnelles et professionnels de la chaîne du livre / enseignantes et enseignants / écoles / associations / partenaires …
Les bios concoctées par Pierre Soletti
C’est pas facile de présenter Bernard Bretonnière. On peut dire cependant que la précision du mot en fait un poète de haute technologie langagière. Il écrit également pour le théâtre ainsi que des critiques et chroniques de livres. On le connaît dresseur de listes, ce pourquoi François Bon le définit en « poète-énumérateur » et même, nous pouvons ajouter, selon Antoine Emaz, qu’il « énumère contre l’oubli » rangeant le monde à sa fantaisie sur les étagères du présent des saisons du subjonctif ou dans les placards de l’espoir à double fond car depuis 2016, Bernard Bretonnière est engagé, à titre personnel, et en lien avec diverses structures, dans l’accueil et l’accompagnement de « migrants » qu’il préfère nommer « réfugiés », ou « demandeurs d’asile », selon les circonstances. Il a publié de nombreux livres chez divers éditeurs dont tout récemment Amu sönèya dans la Collection Petit VA!
Bernard Friot nous écrit des lettres, des histoires, des poèmes, des choses inclassables dans des livres sensibles qui font frissonner, frétiller, fricasser les mots avec humour, tendresse, passion. Son dernier livre dans la Collection Petit VA! prouve qu’il sait compter au-delà de 10 mais nous mélange les pinceaux dans les chiffres car il est poète et compte comme il veut, c’est un homme libre. Parmi ses éditeurs, on compte Milan, La Martinière, Gallimard jeunesse, Flammarion, Le Cherche-Midi, Albin Michel… Il vient d’écrire le spectacle Oh la la, Collectif Mâ-Théâ et Centre de Créations pour l’Enfance.
Edith Azam a la chaleur des écrivains qui ensoleillent nos ombres pour décimer les couches de grisaille nous empêchant de voir le soleil. Il paraît qu’elle regarde son chien fumer des cigarettes. Ce qui est sûr, c’est qu’elle écrit drôlement bien de la poésie, joue dans ses pièces de théâtre, fabrique des expositions avec ses dessins bouleversants, nous touche dans ses récits que l’on retrouve chez POL où la langue s’invente en même temps qu’elle s’étire sous nos yeux et percute nos synapses, provoquant un charivari qui remet d’aplomb l’envers du décor. En jeunesse, elle signe deux livres chez Lanskine et le très remarqué La northographe me rend malade dans la Collection Petit VA!
Dorothée Volut est née par inadvertance dans un siècle qui a crevé le mur du son, inventé les puces électroniques, les présentateurs météo et la 2 chevaux. L’histoire ne dit pas si elle a porté des pull-overs en acrylique , mais on sait en revanche qu’elle aime l’incandescence et la justesse. Ses mots font toujours pile le poids de lettres qu’il faut. Avec elle, les mots balancent et nous laissent suspendus. Elle est à entendre de voix vive aussi bien qu’à lire sans tarder, ni précipitation. Elle a été poète en résidence au Centre de Créations pour l’Enfance de Tinqueux de septembre 2015 à juin 2017. Elle a publié dans la Collection Petit VA! Lettres pauvres et chez d’autres éditeurs : Poèmes premiers ; Alphabet (réédition 2016) et À la surface (2013) aux éditions Eric Pesty.
Le sais-tu ? Fabienne Swiatly écrit des récits aussi bien que de la poésie ou des pièces de théâtre avec la même ferveur. Sa façon de ne pas plier tout à fait, de hisser ses mots au plus haut dans la voilure de la littérature nous aide à résister aux intempéries de l’existence. Qu’il vente, qu’il grêle, elle dirige la revue VA! . Et chacune de ses publications (Elles sont au service, éditions Bruno Doucey ou Cheval magnifique Collection Petit VA!) la fait glisser sur les mots de la vérité crue et tout le monde croît dans ses mots, ils nous grandissent à coups de galops.
Mohammed El Amraoui, poète, performeur, écrit en français et en arabe car il possède un palais pour deux langues*, sa poésie est contagieuse comme une valse entêtée, une mélodie d’enfant perdu retrouvé par le chemin qui mène au cœur, au cœur des mots, car sa poésie est un chant puissant, une embrasure par où embraser tous les possibles. Mohammed Al Amraoui est aussi traducteur et auteur pour le théâtre. Parmi ses derniers livres, on trouve Accouchement de choses, éd. Dumerchez ; Une tortue dans ma tête – Una tartaruga in testa, français-italien, éd. Tipolito ; Ex. suivi de Pierres-Hajar (livre-cd), éd. Fidel Anthelme X… *éditions La passe du vent
Pascale Petit aime mixer, remixer, transformer les genres qu’elle aborde – théâtre, roman, récit, conte, livre pour enfants, poésie pas pour enfant ou pour enfant parfois. Elle brouille les cartes et piste les masques à la tombée du jour ou de la nuit. On se laisse emporter dans la jubilation des mots partis pour transformer la réalité du monde. Elle a publié notamment Manière d’entrer dans un cercle & d’en sortir aux Éditions du Seuil, ou dernièrement Le parfum du jour est fraise aux éditions de l’Attente ainsi que L’audace aux éditions Nous, sans oublier Poï Poï chez Petit VA!
Albane Gellé n’est jamais seule. Dans Les éblouissants*, elle livre une galerie de portraits tout en finesse, révélant la poétesse équilibriste, pointilliste, traversant le paysage littéraire avec la fougue d’un pur sang. Elle a été organisatrice d’événements et d’actions autour de la poésie. Elle vit aujourd’hui à Chênehutte, près de Saumur, où elle a créé en 2014 « Petits chevaux et compagnie » qui propose des temps et des espaces pour vivre les liens avec le cheval. Ses dernières publications : Poisson dans l’eau, Les carnets du dessert de lune ; Nos abris, éditions Esperluète ; Cher animal, éditions La Rumeur libre. *(Petit VA ! évidemment!)
Sylvain Moreau est illustrateur, graphiste et plasticien. Il collabore régulièrement avec le Centre de Créations pour l’Enfance de Tinqueux où il a créé la collection Jeux d’artistes née de l’envie de mettre entre les mains des enfants des objets-jeux uniques, imaginés avec les artistes. Il a plusieurs fois exercé son coup de crayon pour illustrer les livres de Pierre Soletti et réalisé les affiches-poèmes du Marché de la poésie jeunesse 2021.
Né en 1971 parce qu’il ne restait plus d’autre année disponible dans l’agenda des cigognes, Pierre Soletti a passé son enfance à apprendre à dessiner, à lire et à jouer de la musique. Il s’est mis à écrire pour le théâtre parce que Shakespeare l’avait fait avant lui et que ça ne lui avait pas trop mal réussi. Sa première publication, il l’a faite sur la façade de son école : “Murs en béton pour chair à mouton”, qui lui valut de passer la plupart de ses mercredis en retenue. Du recueil de poèmes à l’album jeunesse, du conte au roman, des lectures publiques aux albums de musique, aux peintures sur les livres des autres ou sur les murs… il touche à tout car tout le touche. Poète associé du Centre de Créations pour l’enfance, cofondateur du Marché de la poésie jeunesse avec Mateja Bizjak Petit, et de la Collection Petit VA!
Paul Fournel est un poète malicieux du métissage et du voyage. Avec lui, le dépaysement est garanti. Son jeu avec les mots nous emmène loin, on peut se perdre à l’intérieur de ses livres et se retrouver quelques pages plus loin, entièrement neuf. Tout refait de la tête aux pieds. Paul Fournel pêche avec des vers des mots qui font mouche. Comme il écrit aussi autre chose que de la poésie, il a reçu le Goncourt de la nouvelle pour Les Athlètes dans leur tête, et le Prix Renaudot des lycéens pour son roman Foraine. Dans la Collections Petit VA! : Nos Paris et Âme du lilas.
Frédéric Forte est un poète inventif que les contraintes fascinent. Il a lu Exercices de style de Raymond Queneau en classe de 5ème et a le souvenir très net d’avoir découvert à cette occasion dans un manuel le mot « Oulipo » (Ouvroir de Littérature Potentielle), groupe littéraire dont il est membre depuis 2005. Ses initiales sont aussi celles de « formes fixes » dont il aime explorer les potentialités, qu’elles soient issues des traditions poétiques ou bien conçues par les oulipiens. Dernier livre paru : Dire ouf aux éditions P.O.L, 2016 et le petit VA! Poèmes isolés bien sûr !
Etienne Lécroart est poète dans sa vie de tous les jours ainsi que dans celle des autres. Mais sa poésie, la plupart du temps, il la dessine, comme le prouve FAUT-IL DOUTER DE TOUT ? dans la Collection Petit VA! L’histoire raconte qu’un jour il entra à l’École nationale supérieure des arts
décoratifs de Paris et en ressortit diplômé, avant de commencer une carrière de dessinateur et d’auteur jamais démentie depuis 1986. Il est membre de l’Oulipo et de l’Oubapo (Ouvroir de Bande dessinée Potentielle) et avoue que
presque toutes ses bandes dessinées sont basées sur des contraintes formelles fortes : pliage, palindrome, upside-down, plurilecturabilité, etc. Mais pas toujours… Parmi ses derniers ouvrages : Panique dans le 16ème, texte de Monique et Michel Pinçon-Charlot, éd. La Ville brûle, 2017 ; Vanité, éd. L’Association, 2017
Brigitte Baumié poétesse, musicienne en perte d’audition depuis l’âge de 35 ans, cet accident de la vie lui a ouvert les portes d’une langue : celle des signes (LSF), et d’une culture dont elle ignorait tout. Depuis, elle œuvre à leur reconnaissance avec l’outil qui est le sien : la poésie. Elle crée dans les deux langues. Elle traduit la poésie en LSF. Et a réalisé plusieurs spectacles poésie et musique.
Elle anime des ateliers d’écriture et de création poétique en langue des signes mais surtout elle aime proposer des ateliers de lecture qui sont autant de plongées en liberté dans la poésie contemporaine.
Publications : Les mains fertiles, Bruno Doucey éditions, 2015 ; Passages intermittents, La Boucherie Littéraire, 2016 ; Pour le reflet d’un oiseau ; État de la neige ; J’ai tué, ça existe pas : tous 3 aux éditions Color Gang.
Julie Escoriza a étudié l’illustration à la très fameuse école Massana de Barcelone. Passionnée par les livres d’images, elle collabore à l’organisation du festival de livres illustrés et auto-édités « Como Pedro por mi casa » à Barcelone. Elle étudie à présent la didactique visuelle à la Haute école des arts du Rhin.
Claire Audhuy est dramaturge et metteuse en scène. Ses recherches portent notamment sur le théâtre résistant, en particulier dans les camps de concentration nazis et vichystes, mais aussi lors de la Première guerre mondiale, ou, de manière plus contemporaine, en s’intéressant aux paroles de migrantes et au conflit israélo-palestinien. En 2004, elle fonde l’association Rodéo d’âme, qui s’intéresse au « théâtre de l’extrême ». L’association édite des ouvrages relatifs au souvenir et aux résistances, et monte ses spectacles. Dans le cadre de ses recherches (doctorat en arts du spectacle), elle retrouve une pièce de théâtre écrite par un jeune adolescent, Hanuš Hachenburg, dans le camp de Terezín et décide de l’éditer en 2015, dans une version commentée. En 2017, elle participe à une résidence à Hénin-Beaumont, dont la majorité municipale est alors élue Front national. Elle y participe à des conférences contre le racisme et anime des ateliers avec les enfants de la ville, et y écrit un one-woman show tiré de son expérience.
Claire Terral est comédienne, peintre (même si elle dit qu’il y a longtemps) et dévoreuse de livres. On la soupçonne de peindre ses bouquins quand ils sont endormis, le soir près du feu (ou réveillés, pour ceux qui aiment les chatouilles). La voix haute l’a saisie depuis une quinzaine d’années, en privilégiant les petites formes, pour des lectures au théâtre, en médiathèque, en maison de la poésie, lycées, collèges… Elle dirige régulièrement des ateliers de pratique artistique, anime des formations autour de la lecture à voix haute. Se plaît à inventer des rencontres aux frontières du théâtre, de la poésie, des arts plastiques… et crée de savoureux petits carnets un peu timbrés, en recyclant des enveloppes usagées ou des cartes postales postées par de vrais humains ou des oiseaux rares.
Chiara Carminati vit en Italie où elle a suivi des études de littérature moderne et un peu en France, du côté d’Aix en Provence parce que le soleil est incrusté au panorama là-bas. Elle écrit et traduit des livres pour enfants, de la poésie et des pièces de théâtre. Son truc, c’est d’entrelacer les mots, la musique et les images dans des spectacles de poésie narrative. Son livre Hors-champ (« Fuori Fuoco » en italien) a remporté le prix Strega jeunesse en 2016.
Lisette Lombé pense : « Pas d’épanouissement individuel sans émancipation collective. » Elle est artiste plurielle, sautant allégrement les frontières. Ses espaces d’écriture et de luttes s’appuient sur sa propre chair métissée, son parcours de femme, de mère, d’enseignante. En dérivent des collages, des performances, des livres et des ateliers, passeurs de rage et d’éros, elle est co-fondatrice du Collectif L-SLAM. Elle a été récompensée, en 2017, en tant que Citoyenne d’Honneur de la Ville de Liège, pour sa démarche d’artiviste et d’ambassadrice du slam aux quatre coins de la Francophonie.
Anne de Boissy, est comédienne et metteuse en scène, elle fait partie de la compagnie Les Trois Huit, c’est dire si elle travaille beaucoup, qui s’occupe du Nouveau Théâtre du 8ème à Lyon. Elle a une proximité avec les mots et la poésie en particulier (Lambeaux de Charles Juliet, ou plus récemment Un enfant assorti à ma robe / Déshabillage, coécrit avec Fabienne Swiatly, Géraldine Berger et Maud de Lanfé, publié chez Color Gang en 2019 ou Si je suis de ce monded’Albane Gellé ou Boire et Annette de Fabienne Swiatly). Elle a collaboré ou monté de très nombreux spectacles et conduit des formations auprès de divers publics en lien avec la lecture à voix haute de textes non théâtraux.
Élitchka est une maison d’édition souhaitant promouvoir le patrimoine culturel bulgare (contes sous forme d’albums qualitatifs grand format, avec un graphisme épuré). La ligne éditoriale d’Élitchka est axée autour des thèmes de la liberté, la force créative, l’amour, le voyage initiatique. Élitchka désigne en bulgare le petit sapin, l’arbre toujours vert.
Caroline Chaudré est issue des Classes de la Comédie de Reims sous la direction de Christian Schiaretti, c’est classe ! Puis d’Emmanuel Demarcy-Mota. C’est classe aussi. Elle pratique l’art de la scène avec aisance (elle a aussi étudié la danse, ceci explique peut-être cela) et de la lecture théâtralisée. Elle est co-fondatrice du collectif artistique La Rivière qui Marche dont les créations mêlent théâtre, avec notamment Pascal Adam, mouvements, musique et arts numériques en étroite collaboration avec des plasticiens tels qu’Armelle Blary, Nicolas André, Clémentine Treu, Laure Guelle, Gaëlle Allart… Membre du collectif Eutectic et Ma-Théâ, elle interprète dernièrement Imprudence créé à partir de 3 nouvelles de Maupassant et Coucou mis en scène par Mateja Bizjak Petit, sur un texte de Pierre Soletti et une scénographie colorée de Lucie Félix. Depuis 2014, elle travaille pour le Centre de Créations pour l’Enfance de Tinqueux où elle intervient auprès des plus jeunes afin de les sensibiliser à une approche physique et corporelle du jeu théâtral.
La compagnie L’écrit du son est composée de Patricia Audo et Rémy Peray, cofondateurs. Elle, tailleuse de mots d’auteurs, de tissus chinés, de papiers trouvés, toujours à la recherche de matières oubliées, de mots à partager ; Lui, tailleur de sons sur mesure, manipulateur d’oscillateurs, toujours à la recherche du son perdu, de l’échantillon inversé, inventé… Ils explorent depuis 2008, les résonances entre les mots, les sons et les arts plastiques et mixent leur vie sur plusieurs pistes.
Stéphane Lecyn est le réalisateur du film-documentaire Au-delà des maux, où il fait preuve d’une grande maîtrise, d’un regard tout en délicatesse, de plans renversants au sein d’un univers psychiatrique où chacun combat les maux en quête de mieux. Quel ruisseau, quelle mer, quel océan, entre celui que l’on est et celui que l’on attend ? Il est tour à tour compositeur de musique, cadreur, preneur de son ou encore récemment, chef opérateur du long métrage à paraître Mouton noir de Reza Serkanian, avec Dominique Blanc et Jacques Bonnafé. C’est à lui que nous avons confié les restitutions en images du Marché de la poésie jeunesse depuis 2 années déjà.
Le Printemps des poètes a désir de faire connaître la poésie sur tout le territoire dans toutes ses diversités.
La Semaine de la poésie revient chaque année à Clermont-Ferrand parce qu’une semaine c’est bien trop court !
Le musée Rimbaud, consacré à mieux faire connaître Arthur, le Musée entend faire découvrir la résonance de l’œuvre du poète aujourd’hui par le biais d’expositions, de publications ou d’actions.
Emmanuelle Leroyer a constitué des anthologies de poésie pour diverses maisons d’éditions (Seghers, Bayard, Bruno Doucey, Gallimard Jeunesse). Après avoir travaillé pour Le Printemps des Poètes, elle développe à présent des activités de médiation littéraire, notamment en édition jeunesse.
Dominick Boisjeol est plasticienne et responsable de la mise en page des recueils de la collection Petit VA! Elle développement un travail personnel avec des installations comme des histoires. Elle a créé et dirigé pendant plusieurs années l’espace de création jeunesse Zinzolin à Reims, ainsi que La petite galerie. Elle se consacre aujourd’hui entièrement à son art.
Ksenija Mravlja est traductrice et voyageuse irréfragable. Aussi bien en traversant les frontières physiques que celle de la poésie. Elle est également une grande lectrice.
Nina Medved (photos) est poète, traductrice et photographe officielle du Marché de la poésie jeunesse. Elle a reçu le prix du jeune espoir 2019 pour son recueil Drseči svet. Elle a dirigée l’anthologie Kaléidoscope / Kalejdoskop paru dans la Collection déplacementS, Centre de Créations pour l’Enfance, 2019 avec ses traductions et celles de Ziva Cebulj, Masa Jazbec et Ksenija Mravlja.
Maša Jazbec est traductrice et enseigne la pédagogie dans une école élémentaire de Ljubljana, en Slovénie. Passionnée de théâtre et de poésie, elle est une formidable passeuse de mots entre nos rives franco-slovènes.
Mélanie Leblanc vit en Normandie où elle enseigne la littérature et le cinéma. L’émerveillement est la source de son travail. Suite à un rêve, elle peint sur les passages cloutés de Paris le mot think et confectionne sa première exposition à la Maison Mallarmé en 2020. Avec l’artiste Samuel Buckman, elle a réalisé quatre livres pauvres dans la collection « Jamais » d’Armand Dupuy et publié Falaises aux éditions Cheyne en 2016, Des étoiles filantes et Éphéméride aux éditions Les Venterniers en 2016 et 2018.
Stephane Georis alias Timotéo est poète voyageur, marionnettiste chercheur, baroudeur de théâtre, metteur en vie de scène, nomade jusqu’au bout du masque. Il réalise des spectacles où les objets : cafetières, fourchettes, feuilles de buvard… parlent et dialoguent avec les bananes et les poireaux… Ses marionnettes-objets l’ont amené à faire le tour de lui-même et du monde par la même occasion (de Singapour à Arkhangelsk, de Melbourne à Buenos Aires, en passant par Tinqueux). Il vient de publier Lundoux, mardoux, mercredoux dans la Collection Petit VA! en 2020.
Florentine Rey est poète et performeuse. Elle a choisi de vivre au plus près d’une liberté têtue et nomade. Cela se voit et s’entend dans ses textes croquant volontiers les travers de notre société. Elle a publié dernièrement : Le bûcher sera doux aux éditions La rumeur libre, 2019 ; Dé-camper, Gros Textes, 2018 ; Je danse encore après Minuit, Gros Textes, 2017 ; Poésie-performances, Delatour, 2016. Mon œil, (éditions Des ronds dans l’eau) a reçu le prix Olympe de Gouges 2010.
Éditions et autres stands :
L’atelier des Noyers est une maison d’édition emmenée par Claire Delbard où le graphique original porte un regard décalé sur les mots dans de petits livrets élégants.
Les Carnets du Dessert de Lune est une Maison d’éditions vivante qui sème le souk sur les étagères. Créée et animée avec passion par Jean-Louis Massot.
Esperluète (Anne Leloup) est une maison d’édition placée sous le signe typographique de la rencontre.
Les éditions du Petit Flou compte une cinquantaine de titres où tout – ou presque ! – est réalisé par les soins de Fabrice Feuilloley : fabrication du papier, composition typographique, couture etc. Chaque ouvrage fait l’objet d’un tirage unique de 110 exemplaires. Il n’y a que les auteurs qui ne sont pas préfabriqués.
3 œil est une maison d’édition spécialisée en illustration, graphisme et fabrication. Le livre est un lieu d’expérimentations, pensé comme un tout par Oliver Philiponneau et Raphaëlle Enjary.
Les Venterniers est une maison d’éditions créée par Élise Bétremieux qui fabrique des livres à la main pour faire résonner la parole d’un créateur avec du temps. Un éditeur précieux, trafiquant de belles découvertes.
Le port à jauni, imaginée, conçue et dirigée par Mathilde Chèvre, édite des livres bi-lingue (franco-arabe) pour lire dans tous les sens de la poésie et des albums jeunesse. Elle fait la part belle au graphisme. Sa collection de poésie façon cahiers moleskine est remarquablement remarquée.
Les éditions Faï Fioc font feu de tout mot sans langue de bois. Pour publier, Jean-Marc Bourg – l’éditeur – aime se sentir en mouvement, voyageur de l’œuvre et non pas juge. Recherche le pas commun mais laisse aux écrivains le soin de l’inventer.
La belle image est une librairie militante, basée à Reims, et qui propose des livres pas comme chez les autres.
Cie Baba Yaga est une compagnie de marionnettes lilloise créée en 1997 par Véronique Canevet – scénographe et marionnettiste, rejointe par Benoît Flament (comédien marionnettiste). Bâties sur un solide humour pop, les marionnettes pointent du doigt tous nos petits travers. Comme il vaut mieux en rire qu’en pleurer, regardons avec dérision les forces et faiblesses de notre humanité et rêvons.